Anticor perd son agrément ? un problème de démocratie interne !
Parmi les trois associations anti-corruption titulaires d’un agrément, seule Anticor a perdu le sien. C’est grave, et personne ne peut s’en réjouir. Mais il faut se poser la question de savoir comment on a pu en arriver là.
Ce sont bien les problèmes de dysfonctionnement, de démocratie interne et d’accaparement du pouvoir au profit des intérêts particuliers de quelques petits membres ambitieux, et aux dépens de l’intérêt collectif, qui ont sapé la crédibilité de ce qui était NOTRE association.
Elise Van Beneden et quelques autres ont fait exactement au niveau de l’association ce qu’on dénonce au niveau communal avec les prises illégales d’intérêt.
Non, ce ne sont pas que deux « revanchards aigris » qui portent l’affaire en justice, ils sont suivis par de nombreux adhérents qui ont été écartés de l’association pour avoir mis en cause quatre membres de la direction pour le manque de transparence dans la gestion financière, l’absence de démocratie interne et des méthodes dignes de ceux que l’association dénonce.
Nous avons créé notre propre association – Ethicpol – à la suite de l‘affaire du « donateur mystérieux », des mensonges d’Elise Van Beneden, et des problèmes générés par sa Présidence.
Aujourd’hui, la direction actuelle veut faire croire que le retrait de l’agrément serait dû à la volonté du pouvoir politique de réduire les capacités d’action d’Anticor, et prétend être victime d’une cabale, étouffant par là même ce qui a été la réalité de dizaines d’adhérents, réalité méconnue de ceux qui s’expriment dans les médias.
La vérité est que nous n’en serions pas là si la direction actuelle s’était appliqué à elle-même les principes que l’association défend depuis plus de 20 ans.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette question :
Michèle Jung
Ancienne adhérente d’Anticor
Coprésidente d’Ethicpol