FAUSSES PROCURATIONS A MARSEILLE : APRES LA DROITE, LA GAUCHE
Le clan de Martine Vassal n’est pas le seul à être impliqué dans des affaires de fausses procurations lors des municipales de 2020 à Marseille.
Aujourd’hui comparaissent deux proches de Samia Ghali : Roland Cazzola et Marguerite Pasquini. Samia Ghali elle-même n’est pas mise en cause, l’enquête n’ayant pas permis de prouver avec certitude sa responsabilité.
Que reproche-t-on à ces deux proches de la maire-adjointe à la mairie de Marseille ?
A Marguerite Pasquini, on reproche d’avoir collecté des pièces d’identité et des formulaires de demandes de procurations et de les avoir fait valider par un officier de police judiciaire hors de la présence des mandants, c’est à dire illégalement. Il s’agissait, selon elle, de faciliter la tâche des électeurs qui ne voulaient pas se rendre au commissariat en pleine période de COVID.
C’est le commandant Henri Gil qui s’était chargé de la validation de ces procurations. Il est aujourd’hui décédé.
L’avocat de Marguerite Pasquini remarque que sur « 107 personnes dont les policiers ont retrouvé les procurations, aucune, à cette heure, ne s’est constituée partie civile ».
Il affirme que c’est tout simplement parce que ces personnes voulaient effectivement voter pour Samia Ghali, et qu’il n’y a donc pas eu de détournement du vote.
Concernant Roland Cazzola, on lui reproche d’avoir usé de sa qualité d’infirmier pour faire remplir des formulaires de procurations à plusieurs de ses patients, très âgés pour certains.
Mais nous ne sommes pas dans la même configuration que dans l’affaire de l’EPHAD de Saint Barnabé, car tous les patients de Roland Cazzola ont affirmé le connaître de longue date et avoir eu la volonté de voter pour Samia Ghali.
Le reproche porte donc sur le fait que ces patients n’étaient pas présents lors de la validation de leurs procurations au commissariat.
Le tribunal jugera.
A ETHICPOL, nous considérons que la loi, c’est la loi, et qu’elle doit s’appliquer à tous.
Ce principe vaut aussi lors des circonstances exceptionnelles, comme lors de l’épidémie de COVID : il appartient au gouvernement de prendre, par décret, les décisions nécessaires pour faire en sorte que la démocratie continue de fonctionner jusqu’au retour à une situation normale.
On ne « s’arrange » pas avec la loi : on l’applique, ou on fait le nécessaire, dans le cadre légal, pour la faire changer.
Telle est la philosophie d’ETHICPOL