L’union des maires aux abonnés absents !
Le 18 novembre 2022, avec Bernard Fraudin, nous avons rencontré Georges Cristiani, maire de Mimet, et Président de l’Union des maires des Bouches du Rhône.
Nous lui avons présenté les propositions d’ETHICPOL en matière de gestion communale, l’idée étant d’amorcer un dialogue avec les maires pour voir ensemble comment partager les bonnes pratiques déjà mises en œuvre dans certaines communes du département.
La discussion a été franche et cordiale. M. Cristiani nous a indiqué qu’il allait soumettre nos propositions à ses collègues, et qu’il reviendrait vers nous.
Nous avons envoyé à M. Cristiani un courriel le 6 février, pour nous étonner de son absence de réponse, courriel dans lequel nous évoquions également l’absence de soutien de l’Union des maires à Franck Santos, maire de La Barben, dans l’affaire du Rocher Mistral.
Nous n’avons reçu aucune réponse.
Nous comprenons très bien que les propositions d’ETHICPOL puissent ne pas être accueillies favorablement par l’Union des maires, mais la moindre des corrections eût été de nous en informer.
Lorsque des élus se plaignent, à juste titre, du manque de considération dont ils sont victimes, voire des attaques, y compris physiques, qu’ils subissent, nous sommes à leurs côtés : la loi républicaine s’applique à tous.
Encore faut-il que ces élus témoignent à leurs interlocuteurs le même respect et la même considération, que ceux qu’ils exigent – encore une fois, à juste titre – pour eux-mêmes.
M. Cristiani est le premier à se plaindre de la difficulté inhérente aux fonctions de maire.
Celle de président de l’Union des maires est-elle incompatible avec les règles élémentaires de la bienséance ?
Nous attendions un peu plus de respect et de considération : on peut ne pas être d’accord, on peut même refuser de discuter. La moindre des choses est d’en informer son interlocuteur.
Si l’on veut que le dialogue avec les élus retrouve la dignité qu’il semble parfois avoir perdue, il est nécessaire que ces derniers descendent du piédestal du haut duquel ils croient pouvoir mépriser les citoyens que nous sommes, comme eux.
André Barelier
Pole éthique